Après Madrid en février à la galerie Nérea Fernandez (à voir ici) Chiharu Shiota se (re)montre à la galerie Templon. Une installation de 151 valises suspendues à une cordelette élastique rouge emplit la galerie (en réalité moins de 151 car pas la place). A chacun d'y trouver une réponse. Personnellement cela m'a fait froid dans le dos car l'évocation des camps de déportés est la seule image qui me soit venue à l'esprit. Dans les autre salles, les objets continuent d'être pris dans ces fils sans fin. C'est un peu comme si des photos étaient représentées en sculpture car le temps se fige, et pendant quelques secondes le regardeur peut avoir le sentiment d'avoir traversé une autre dimension. En tout cas les sculptures dégagent des ondes, c'est sûr. En revanche le personnel de la galerie n'en dégage aucune si vous êtes vêtu d'un jean-baskets d'où ne sort aucune liasse de biffetons, mais évidemment en disant cela je ne dois pas étonner grand monde...
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