Retour sur la FIAC, édition 41, qui a rencontré un très grand succès. Près de 75 000 visiteurs ont découvert les oeuvres présentées par les 185 galeries venues de 26 pays. Beaucoup de ventes réalisées aussi bien au Grand Palais que sur le Off (Pinault a acquis 37 oeuvres dont un Richter "Untitled (S78-1) - 1985" pour 2,8 m USD). Autant vous le dire tout de suite ce billet est largement incomplet car je n'ai pas assisté à tous les événements comme le Off, la YIA, le parcours Street Art et bien d'autres encore, étant parti à l'étranger juste après le vernissage. Néanmoins je vous ai préparé, comme chaque année, une petite sélection dont le classement thématique apporte un autre regard que celui qu'on peut avoir lorsqu'il s'agit d'une présentation galerie par galerie. Cette année exit, en partie, la vidéo et la photo et place à la peinture et la sculpture. Assagie cette Fiac est de grande qualité mais heureusement pour notre plus grand bonheur, les foutages de gueule que vous attendez tous sont toujours présents.
Voici donc les rubriques de cette édition:
- Les habitués
- Les trucs vachement bien
- Les trucs posés par terre
- Les jambes et les pieds
- Les têtes
- Les animaux
- Les murs
- Les déguisements
- Les arbres
- Les points et poix
- Maisons et objets
- Les mots
- Les foutages de gueules
Mes 3 oeuvres préférées cette année sont Olafur Eliasson, The new planet, 2013. Acier inoxydable, aluminium, verre coloré, peinture (noir, jaune), halogène. 94,9 x 95,1 x 201 cm à la Galerie Neugerriemschneider (375 000 euros), Antony Gormley Open Cluster (Quand même 300 000 euros pour une édition de 5), et l'installation d'Henrique Oliviea (galerie Vallois / 90 000 €) |
Olafur Eliasson, The new planet |
Antony Gormley Open Cluster | Henrique Oliviera | Henrique Oliviera |
Les habitués
Secundino Hernandez |
Je rappelle que plusieurs raisons peuvent justifier l'inclusion d'un oeuvre dans cette rubrique. L'une d'entre elle est le prix déconnant (critère subjectif que j'assume). C'est ici le cas pour Murakami et Hockney, deux artistes dont j'apprécie le travail par ailleurs. Les qui sont loin d'être une novation dans son travail sont ici des sérigraphies sur toile imprimées chacune à 8 exemplaires + 2 AP pour la bagatelle de 385 000 euros. Excusez du peu quand on voit le prix des pièces uniques (si elles trouvent preneur). Quant à David Hockney, il s'agit d'un dessin réalisé sut un iPad, tiré à 25 exemplaires pour 25 000 euros pièce. Je serai surpris de voir ces prix s'envoler sur le marché secondaire. Enfin il arrive que ce sont les oeuvres elle-même qui se marrent à l'instar de ces nez clownesques |